Monday, October 26, 2009

What Is A Museum?

  • “A museum is a non-profit making, permanent institution, in the services of society and of its development, and open to the public, which acquires, conserves, researches, communicates and exhibits for the purposes of study, education and enjoyment, material evidence of man and his environment.” - International Council of Museums (ICOM)
  • "A nation gains in a variety of ways from the efficient preservation of objects in museums... The collections are the heart of a museum. A museum cannot live without scholarship… any museum worth the name is engaged in the difficult search for new knowledge... without scholarship to guide every stage from collecting to indexing, the museum collections could not have served as the foundations for the enormous platform of knowledge they now support. As places of education museums have unusual advantages…they are capable of instructing and entertaining people from every educational group and age group in the same gallery Secondly their collections of objects stimulate a sense of wonder and instil an understanding which makes the same message (communicated by other means) seem remote and second hand (and) a museum can often dispense with those layers of interpretation which separate an object or evidence from the audience." - Australian Committee of Inquiry on Museums and National Collections, 1975
  • “A museum is an institution for the preservation of those objects which best illustrate the phenomena of nature and the works of man and the utilization of them for the increase of knowledge and for the culture and enlightenment of the people.”
  • “A finished museum is a dead museum and a dead museum is a useless resource.” - George Brown Goode, Principles of Museum Administration (quoted by R. Etheridge, 1910)
  • “Museums collect, preserve, study and inform.” Derek Griffin, Queensland Museum, 2002. Museum Magnet Schools, Queensland Museum.

A museum is defined according to the International Council of Museums as: “a nonprofit making permanent institution in the service ofsociety and its development, open to the public, which acquires, conserves, researches, communicates and exhibits for purposes of study,education and enjoyment material evidence of people and their environment”.

Museums represent our heritage and are buildings of great importance. Retrofitting, conversion and extension of existing buildings into museums is an obvious solution to the increased functional requirements of museums as well as a solution for the maintenance of historic buildings.


[FR]

Une Petite Histoire Des Musées

Roland SCHAER, L’invention des musées, Découvertes Gallimard, 144 p.

Définition : Musée = du grec « museion », bois sacré consacré à Apollon.

Sens premier = une collection (XVe-XVIIIe siècle), puis le mot prend son sens actuel à partir du milieu du XVIIIe siècle : « Établissement ouvert au public où sont conservés, répertoriés, classés des objets, des documents, des collections d'intérêt artistique, scientifique ou technique, dans un but socioculturel, scientifique et pédagogique. »

Muséologie : science des collections, réflexion sur l’objet, discours qui étudie les musées.
Muséographie : modalités de la mise en scène des collections.

Les collections de ce type existe depuis l’empire néo-babylonien, mais elles ne sont alors pas exposées dans un lieu spécifique. César expose sa collection de portraits au Capitole. Au Moyen-Âge, les collections se trouvent dans des monastères. Le premier musée au sens moderne du terme date du XVe siècle : c’est le musée des Offices à Florence (architecte :Vasari), qui est ouvert au public. En France, c’est François Ier qui jette les bases de la collection royale, après avoir raflé quelques oeuvres en Italie lors des campagnes qu’il mène dans ce pays. À partir du XVIIe siècle, une véritable « collectionnite » s’empare de toute l’Europe : de nombreux cabinets de curiosité sont créés alors (collections privées, destinées à une seule clientèle privée d’aristocrates). L’idée d’ « espace public » fait alors son chemin :un État s’affirme, qui prend le relais des princes pour mettre en place ces collections. Au cours du XIXe siècle, l’idée de classification progresse également (Buffon, Linné : passage de de la classification dans les sciences aux sciences historiques).

L’ « espace public » est une notion très utilisée en sciences humaines et sociales depuis la thèse de Jürgen Habermas intitulée L’espace public : archéologie de la publicité comme dimension constitutive de la société bourgeoise (1963). Dans cet ouvrage, Habermas décrit « le processus au cours duquel le public constitué d’individus faisant usage de leur raison s’approprie la sphère publique contrôlée par l’autorité et la transforme en une sphère où la critique s’exerce contre le pouvoir de l’État. » Le processus en question est à dater au XVIIIe siècle en Angleterre (quelque trente années plus tard en France), siècle de développement de l’urbanisation et de l’émergence de la notion d’espace privé dans la bourgeoisie des villes. Habermas montre comment les réunions de salon et les cafés ont contribué àl a multiplication des discussions et des débats politiques, lesquels jouissent d’une publicité par l'intermédiaire des médias de l'époque (relations épistolaires, presse naissante)

En 1793, un décret de la Convention crée le musée du Louvre (musée central des arts), autourde la notion de « patrimoine » à disposition de la Nation (premier conservateur : DominiqueVivant Denon). À compter de 1795, les restes de monuments vandalisés par les révolutionssont réunis dans le musée de la sculpture antique et moderne. Enfin, en 1799, le musée desarts et métiers (musée des techniques) est créé.

Le XIXe siècle, siècle de l’histoire, est également celui des musées. On assiste à leur extension quantitative : des musées nombreux se créent en province (on en compte 15 dès1801, recevant des dépôts d’oeuvres du musée du Louvre) ; et qualitative (différents types demusées se créent alors : musées d’art, musées de sciences naturelles – muséum du Jardin desPlantes, zoos comme à Vincennes ou au bois de Boulogne, musée d’histoire à la suite desrecherches de Champollion). Dans le premier tiers du XIXe siècle dans la veine des historiensromantiques, avec leur intérêt marqué pour le Moyen Âge, se crée le musée de Cluny.

Enfin, le nationalisme du temps se manifeste dans la création d’un Musée des Antiquitésnationales (à Saint Germain en Laye) en 1862.

Au XXe siècle, on distingue deux grands moments :
- Dans le sillage de Georges Henri Rivière (1897-1985), et autour de l’ethnologue GermaineTillion, élève de Marcel Mauss, célèbre pour différentes raisons : ses enquêtes sur la Kabylie (sur les systèmes de parenté, auteur de Le harem et les cousins), ses implications dans la Résistance (déportée à Ravensbrück, elle y a écrit un opéra) au sein du premier réseau du Musée de l’Homme, et son rôle lors de la guerre d’indépendance d’Algérie (lors de la Bataille d’Alger en 1957, elle négocie avec les chefs du FLN pour obtenir un échange de prisonniers).

Le musée des arts et traditions populaires est créé alors (1937), dont la muséographie est pionnière (reconstitution à l’identique d’espace intimes, comme une cuisine paysanne en Aubrac). La notion d’« écomusée » est inventée alors.
- On assiste aussi au mouvement de « décolonisation muséale », qui passe par la mise en avant de l’anthropologie. Le musée de Mexico (créé en 1964) sur les cultures préhistoriques d’Amérique latine (Aztèques, Mayas). Le musée de la civilisation du Québec (1988) qui permet l’affirmation de l’identité québécoise. La première exposition temporaire qui s’y tient s’intitule « Mémoires ».
Importance du multiculturalisme. De la société globale à l’histoire globale.
Écomusées (1971) : de la communauté urbaine du musée de Monceau les Mines (dans une région en crise, reconversion de friches de la première industrialisation : c’est la « beauté du mort » dont parle Michel de Certeau).

LES RÉSERVES DES MUSÉES : CAVERNES D'ALI BABA OU BRIC-À-BRAC ?

Objet de nombreux phantasmes, la richesse supposée des réserves des musées a longtemps entretenu le mythe de trésors inestimables jalousement gardés par des conservateurs peu désireux de les présenter au public.

La situation est fort différente, et cela à maints égards.

Au terme des travaux conduits par la mission, force est de constater que la réalité des réserves des musées de France pose moins la question de leur richesse que celle de leur état.
On pourrait, en effet, être tenté de demander aux conservateurs : montrez-nous vos réserves et nous vous dirons quelle est la santé de vos musées !
Loin d'être un enjeu mineur pour la gestion des collections publiques, l'état des réserves apparaît comme un sujet central alors que s'affirme une nouvelle dimension de l'institution muséographique.

LES RÉSERVES : UN ASPECT ESSENTIEL DE LA GESTION DES COLLECTIONS

L'évolution qu'ont connue les musées depuis les années 1970 a conféré aux réserves un rôle nouveau dont l'importance, si elle est à l'évidence perçue par les conservateurs, n'a été que peu -et tardivement- prise en compte par la direction des musées de France.

Un rôle nouveau...

L'ordonnance du 13 juillet 1945 portant organisation provisoire des musées des Beaux-Arts1(*) définissait dans son article 2 le musée comme « toute collection permanente et ouverte au public d'oeuvres présentant un intérêt artistique, historique ou archéologique ».

Le mouvement de rénovation qui a affecté les musées depuis près de trente ans mais également l'ouverture au public de nouvelles institutions ont eu notamment pour effet de modifier durablement la conception même de collection muséographique. Cette évolution s'est traduite dans les débats du Conseil international des musées (ICOM), organisme relevant de l'UNESCO, qui a défini en 1974 le musée comme « une institution permanente, sans but lucratif, au service de la société et de son développement, ouverte au public et qui fait des recherches concernant les témoins matériels de l'homme et de son environnement, acquiert ceux-là, les conserve, les communique et les expose à des fins d'étude, d'éducation et de délectation. »

Le musée ne se borne plus à être le lieu où est présentée une collection mais affiche une triple vocation, à la fois scientifique, pédagogique et esthétique, qui exige l'existence d'un projet muséographique.

Le temps où le musée se présentait comme une accumulation d'objets dans une ambiance de grenier et où la différence entre les salles d'exposition et les réserves était assez mince est aujourd'hui révolu. Les institutions favorisent désormais des présentations qui s'organisent autour d'un discours construit à partir d'objets soigneusement sélectionnés pour en être la traduction.

Si cette conception du musée s'illustre avec éclat dans les musées de sociétés ou de sciences, elle s'applique également au domaine des Beaux-Arts pour lequel le souci d'exhaustivité conjugué à la vocation pédagogique clairement affirmée des nouvelles institutions a conduit à redonner leur place à des oeuvres ou à des genres un temps condamnés par l'évolution du goût.

Museum Monumen Pahlawan Pancasila Kentungan


Alamat : Kentungan, Condongcatur, Depok, Sleman, Yogyakarta
Telepon : (0274) 562319
Pimpinan : Dra. Herawati
Status Museum : Pemerintah (Dinas Sosial)
Jenis Museum : Museum Khusus

1. Riwayat Berdirinya
Monumen Pahlawan Pancasila dibangun di Kentungan, Yogyakarta. Monumen dibangun di atas tanah tempat terjadinya peristiwa pembunuhan kejam terhadap dua orang pahlawan revolusi, yaitu Brigadir Jenderal TNI Anumerta Katamso dan Kolonel Anumerta Sugiyono. Luas tanah 7927 m2 terletak di kompleks Batalyon 403 ( dahulu Batalyon L ) di tepi sebelah selatan, di sebelah timur Jalan Kaliurang lebih kurang 200 m, di sebelah utara Jalan Ring Road lebih kurang 100 m, dan dari Monumen Yogya Kembali ke timur lebih kurang 1,5 km. Monumen Pahlawan Pancasila dibangun dengan pertimbangan sebagai berikut.
(1) Pembunuhan kejam terhadap dua orang pahlawan revolusi terjadi di Kentungan.
(2) Batalyon L erat kaitannya dengan terjadinya peristiwa penculikan dan pembunuhan dua orang pahlawan revolusi yang berlokasi di Kentungan,
(3) Setiap tahun peringatan "Hari Kesaktian Pancasila" di Daerah Istimewa Yogyakarta dilaksanakan di lapangan Kentungan.
Dengan pertimbangan-pertimbangan di atas, Monumen Pahlawan Pancasila dibangun di lokasi terjadinya peristiwa pembunuhan dua orang pahlawan revolusi dapat dijadikan sarana efektif dalam memberikan informasi dan mudah dihayati bagi semua pihak tentang bukti-bukti sejarah kekejaman G - 30 - S / PKI di Daerah Istimewa Yogyakarta.

2. Bangunan Bentuk bangunan Monumen Pahlawan Pancasila bercorak arsitektur rumah tradisional Jawa berbentuk joglo. Di dalam bangunan itu terdapat dua buah lubang tempat dikuburnya dua jenazah pahlawan revolusi, yaitu Brigadir Jenderal TNI Anumerta Katamso dan Kolonel Infantri Anumerta Sugiyono. Di sebelah selatan lubang terdapat patung lambang Garuda Pancasila berbentuk tiga dimensi diletakkan di atas selasar menghadap ke utara merupakan lambang perjuangan yang dimiliki bersama dan para pahlawan revolusi. Halaman atas mengelilingi joglo, di sebelah utara terdapat dua buah patung menghadap ke utara yang menggambarkan dua orang pahlawan revolusi. Patung yang di sebelah timur menggambarkan Kolonel Infanteri Katamso ketika menjabat Komandan Korem 72 merangkap Komandan Kodim 734, Yogyakarta.


3.Koleksi Museum Monumen Pahlawan Pancasila berupa benda-benda realita dan peralatan-peralatan yang berkenaan dengan peristiwa penculikan kedua pahlawan revolusi. Koleksi yang menjadi unggulan adalah dua buah panser replika kendaraan angkutan pada waktu pemakaman jenasah dua orang pahlawan revolusi ke Taman Makam Pahlawan Kusumanegara. Koleksi unggulan lainnya berupa mobil Gaz yang dipakai untuk menculik kedua pahlawan tersebut.
Koleksi Koleksi yang ada di Monumen Pahlawan Pancasila Kentungan berupa relief. Relief tersebut terpampang pada pagar yang mengelilingi joglo, yang terletak di antara halaman atas dan halaman bawah. Relief-relief itu sebagai berikut.
(1) Relief 1 melukiskan peristiwa tanggal 1 Oktober 1965, Kolonel Infantri Katamso, Komandan Korem 72, diculik oleh anggota Batalyon L. Beliau dibawa dari rumahnya di Jalan Jenderal Sudirman dengan mengenakan pakaian preman.
(2) Relief 2 melukiskan Letnan Kolonel Infantri Sugiyono, Kepala Staf Korem 72, diculik oleh anggota Batalyon L di ruang kerjanya Makorem 72.
(3) Relief 3 melukiskan Kolonel Infantri Katamso dibunuh secara keji oleh anggota Batalyon L dengan cara dipukul menggunakan kunci martil 8. Oleh karena pukulan pertama agak meleset, kemudian diikuti oleh pukulan kedua yang menyebabkan Kolonel Katamso gugur. Setelah itu jenazah Kolonel Katamso dimasukkan ke dalam lubang yang telah disediakan.
(4) Relief 4 melukiskan Letnan Kolonel Infantri Sugiyono dibunuh dengan menggunakan kunci martil 8. Ketika itu jenazah Letnan Kolonel Infantri Sugiyono dimasukkan ke dalam lubang yang sama, suara dengkur Sugiyono masih terdengar. Untuk menghilangkan nyawa Sugiyono, jenazah itu dilempari batu sehingga Letnan Kolonel Sugiyono gugur.
(5) Relief 5 melukiskan Batalyon L diberangkatkan dari stasiun Lempuyangan Yogyakarta ke luar Jawa.
(6) Relief 6 melukiskan bahwa setelah diadakan penggalian tampak jenazah Kolonel Infentri Katamso ditemukan dalam posisi miring dan dalam keadaan tergenang air.
(7) Relief 7 melukiskan penemuan jenazah Letnan Kolonel Infantri Sugiyono. Setelah digali jenazah itu masih mengenakan tanda pangkat Letnan Kolonel Sugiyono
(8) Relief 8 melukiskan pemberangkatan pemakaman dua jenazah pahlawan revolusi.

4. Jam Kerja/ Buka Hari Senen s.d. Kamis : pukul 08.00 - 12.00 Hari Jumat : pukul 08.00 - 11.00 Hari Sabtu : pukul 08.00 - 12.00

5. Biaya Masuk : sukarela



Pancasila Sakti Monument
This monument was built to remind the nation of the brutal coup attempt of the Indonesian Communist Party (PKI) in Yogyakarta. This monument is located in Batallion 403 complex, in Kaliurang Street, or 1,5 kilometers from the North Ring Road intersection, in Kentungan Ngaglik Sleman.
The monument is open for public every day (except on Sunday), from 08.00 a.m. to 01.00 p.m. without any charge. Sunday visits may be done on previous confimation.

=Museum Pahlawan Pancasila

Satu Abad Kebangkitan Nasional

Paguyuban Putro Mataram yang merupakan difisi dari Putro Mataram turut berpartisipasi memeriahkan Satu Abad Kebangkitan Nasional

Paguyuban Putro Mataram bekerjasama dengan Departemen Sosial Daerah Istimewa Yogyakarta mengadakan Bakti Sosial Pengobatan Alternatif serta mengadakan pameran seni lukis di Museum Pahlawan Pancasila Kentungan Yogyakarta mulai tanggal 10 Mei sampai dengan tanggal 24 Mei 2008.